Depuis une semaine de fortes attaques de pucerons verts sont signalées dans les régions betteravières. Vectrices du virus de la jaunisses, elles risquent de fortement impacter les rendements (de 30 à 50%) et avoir de graves conséquences économiques sur notre filière, déjà lourdement affectée par l’effondrement de ses marchés lié au COVID-19. Au-delà des conditions climatiques favorables au développement des populations de pucerons (hiver doux et températures printanières élevées), il faut évidemment y voir la conséquence directe de l’interdiction d’utiliser des néonicotinoïdes entrée en vigueur en septembre 2018.
Alors que nos cultures subissent déjà les attaques d’insectes ravageurs et que les agriculteurs sont démunis pour y faire face, l’Autorité européenne de santé des aliments, l’EFSA, vient de rendre un avis sur l’acétamipride, substance active...