Franck Sander, Président de la CGB, a clôturé cette AG sur ce sujet en appuyant qu’accélérer l’innovation est un devoir « pour le renouvellement des générations ». Il a aussi rappelé la nécessité d’adopter en Europe « un cadre réglementaire européen adapté aux nouvelles techniques d’édition génomique afin de relever le défi du Green Deal et répondre aux enjeux agronomiques de la betterave ». Le président de la CGB a insisté sur la transmission des exploitations, sujet central pour la pérennité de la culture de la betterave et a mis en avant le travail collaboratif réalisé avec Jeunes Agriculteurs (voir encadré « Nos publications »).
Au-delà du renouvellement, le Président veut faire de la betterave l’incarnation du plan de relance et se donner les moyens de l’innovation betteravière pour conforter notre souveraineté alimentaire, industrielle, énergétique et sanitaire. Pour les dossiers actuels, la CGB a demandé au ministre une nouvelle dérogation aux néonicotinoïdes pour pouvoir protéger les betteraves en 2022 le temps que la recherche permette de trouver des solutions. Il a aussi souligné l’urgence à mettre en place un plan de recherche public-privé pour trouver des solutions de lutte contre le charançon.
Sur la question des prix et de la rémunération, la loi EGAlim2 dans laquelle la filière est aujourd’hui inscrite doit constituer un levier pour faire évoluer la situation et construire une contractualisation durable. Il a également affirmé que la CGB soutien les marchés à terme.