En cette nouvelle année, je vous transmets mes meilleurs vœux pour vous et vos proches, en espérant que notre filière retrouve sérénité et prospérité.
Notre assemblée générale vient de se dérouler et nous a permis de faire le point sur l’année de crise que nous venons de passer et sur nos perspectives d’avenir. Notre syndicat connaît une profonde réorganisation pour continuer à répondre avec plus d’efficacité aux besoins des planteurs face à un environnement plus instable, des politiques publiques de plus en plus complexes et un travail de filière de plus en plus difficile à animer.
le 15 janvier puisque la seconde table ronde de l’après-midi avait pour thème « la coopération et le syndicalisme, deux piliers pour les betteraviers ». Elle a donné lieu à de vifs débats alors qu’un profond malaise existe parmi les betteraviers sur la responsabilité de leurs structures dans la crise actuelle. Pour la prochaine campagne, 90 % des agriculteurs seront en coopératives. Si nous, paysans, n’arrivons pas à travailler ensemble au sein de structures professionnelles et interprofessionnelles, betteravières et sucrières, que l’on pilote et qui servent nos intérêts, cela n’est-il pas de notre responsabilité collective ? Ceci alors que l’on voit que l’État se soustrait quant à ses responsabilités vis à vis du monde agricole et que la concurrence internationale est plus rude.