Semis tardifs, manque d’ensoleillement, précipitations abondantes, forte pression de la...
La hausse des prix du sucre, de l’éthanol et des pulpes devrait nous permettre de retrouver de meilleurs prix de betteraves cette année. Dans le même temps, la dérogation néonicotinoïde attendue nous permet d’envisager avec plus de sérénité notre capacité à produire.
Mais les contraintes et les facteurs de coûts supplémentaires s’accumulent : les contraintes sur les successions culturales derrière les betteraves traitées aux néonicotinoïdes vont poser des difficultés importantes à de nombreux betteraviers, quand les dernières décisions sur les zones de non-traitements (ZNT) viennent renforcer leurs conditions de mise en œuvre sans aucune compensation. De plus, nos charges explosent, alors même qu’une cellule de crise sur les engrais se tient régulièrement avec le ministère de l’Agriculture pour gérer la situation actuelle.
Cette hausse du prix des engrais n’est pas sans conséquence sur le secteur betteravier, sans oublier l’inflation forte des autres coûts de production. Parallèlement, la hausse des prix du gaz vient également frapper de plein fouet une industrie sucrière intensive en énergie.
Comme l’indique Cyril Lesaffre, Président de Lesaffre Frères : « On sera obligés d’augmenter le prix du sucre. Les industriels ne pourront pas résister à une nouvelle crise. L’enjeu sera de couvrir la hausse des coûts de transformation mais aussi des producteurs ».
Et si, finalement, Egalim 2 n’était pas une si mauvaise chose pour notre filière ? Dans un contexte porteur sur les prix du sucre, il est essentiel que nous arrivions à valoriser au mieux nos productions et, pour cela, bâtissons des outils qui nous y aident !
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