Semis tardifs, manque d’ensoleillement, précipitations abondantes, forte pression de la...
Lors de ces derniers mois, nous avons œuvré sans relâche pour répondre à l’urgence sanitaire de l’année et redonner des perspectives à la filière. L’adoption de la loi ouvrant la possibilité d’un usage dérogatoire a donné lieu à la mise en consultation publique d’un arrêté de dérogation pour l’usage des néonicotinoïdes dans notre filière.
Au moment où vous lirez ces lignes, espérons que l’arrêté soit publié. Au cours du conseil de surveillance du 22 janvier dernier, nous avons cherché à faire comprendre à tous les participants le besoin urgent pour nos planteurs d’avoir des graines traitées à temps pour les semis 2021, et que les contraintes sur les successions culturales avaient besoin d’être réévaluées, car dégradant la diversité de nos
rotations et de nos pratiques agronomiques.
En partenariat avec les filières maïs et colza, nous avons demandé que soient étudiés des aménagements au travers de dispositifs d’atténuation du risque pour les pollinisateurs. Nous avons également rappelé qu’il y avait tout lieu de réévaluer les indicateurs d’attractivité du lin et de la pomme de terre. Quel que soit le résultat, la filière et l’ensemble de la profession restent mobilisés afin
d’apporter, dans les semaines et les mois qui viennent, les éléments scientifiques nécessaires pour adapter au mieux le cadre réglementaire !
Concernant l’indemnisation, nous sommes également dans la dernière ligne droite. Les arbitrages interministériels se font actuellement. Le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, a annoncé que plus de la moitié des agriculteurs seraient concernés pour une enveloppe avoisinant les 100 M€.
Nous partageons ces objectifs et ces curseurs et le dispositif proposé doit nous permettre d’y parvenir. Ne relâchons pas l’effort à un moment où les comptes planteurs sont au plus bas ! Et, dans les cas les plus extrêmes, ne permettent pas l’achat de semences pour 2021 !
Alors que les marchés du sucre, de l’éthanol et de la pulpe sont bien positionnés, avec un déficit mondial sur le marché du sucre qui se précise, que nos groupes sucriers nous présentent des perspectives de prix de betteraves en hausse, continuons à reconstruire, brique après brique, des perspectives betteravières solides.
Semis tardifs, manque d’ensoleillement, précipitations abondantes, forte pression de la...
On se souvient de la flambée du mois de septembre, lors duquel le marché du sucre a pris 20 % en...
Suivre l'actualité
Rester informé(e)
Partciper aux
actions de la CGB