Semis tardifs, manque d’ensoleillement, précipitations abondantes, forte pression de la...
Les prix de betteraves 2023 sont connus, pour l’essentiel, que ce soit en France ou dans l’Union européenne. Il y a un an, la CGB indiquait que les marchés permettaient de rémunérer ces betteraves autour de 55 €/tonne. Cette annonce avait alors suscité des réactions négatives voire franchement hostiles. Et pourtant, quand on y regarde de près, nous ne nous sommes pas trompés.
Dans les faits, le prix moyen des betteraves 2023 en France s’établit à plus de 50 €/tonne à 16°. Mais si l’on prend en compte la part du débouché alcool/éthanol et les choix de gestion opérés par chaque groupe industriel (constitution de réserves, désendettement), le compte y est bien.
Il est toujours instructif d’observer aussi ce qui se passe chez nos voisins. Et le constat est que nos homologues européens producteurs de betterave ont bénéficié d’une rémunération parfois comparable mais souvent meilleure que la nôtre. Cela est en partie le résultat de diversifications aval qui génèrent des dividendes (groupes Cosun et Südzucker).
Pour la campagne qui démarre, les marchés sont nettement moins porteurs en raison de l’anticipation par les opérateurs d’un excédent sur le marché européen du sucre. Néanmoins, la récolte débute à peine et les rendements seront hétérogènes, entre les régions mais aussi au sein de chaque région.
Les prix de nos betteraves 2024 seront donc en repli. Notre analyse est que le niveau moyen des marchés pour les ventes de sucre déjà réalisées à fin août devrait permettre de rémunérer nos betteraves à 40 €/tonne. Mais la commercialisation n’est pas terminée : ce niveau de prix sera donc à moduler par les évolutions futures des marchés et les débouchés. Et une fois encore, par les choix de gestion opérés par chaque industriel.
Il nous faut aussi déjà nous projeter sur les semis 2025. Dans ce contexte de recul des marchés, plusieurs groupes sucriers européens ont déjà annoncé leur volonté de réduire les surfaces significativement. Je ne peux qu’inviter nos planteurs et nos groupes sucriers à la prudence sur l’évolution des surfaces 2025.
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