Synthèse CGB :
Cette étude de l’EFSA a relevé le manque de données nécessaires à l’étude plus approfondie de la potentielle neurotoxicité de l’acétamipride pour le développement humain. Raison pour laquelle, et par mesure de précaution uniquement, l’étude préconise de réduire la limite maximale de résidus d’acétamipride présents dans un certain nombre de produits agricoles (cultures feuillues et fruitière).
La culture de la betterave sucrière, déjà soumise au niveau le plus faible possible de résidus concernant l’acétamipride, n’est pas impactée par cette nouvelle étude de l’EFSA.
Traduction de l’Etude EFSA sur l’acétamipride, publiée le 15 mai 2024
« Les résultats de l’analyse des éléments de preuve indiquent qu’il existe des incertitudes majeures dans le corpus de preuves concernant les propriétés de neurotoxicité pour le développement (DNT) de l’acétamipride et que des données supplémentaires sont donc nécessaires pour parvenir à une compréhension mécaniste plus solide afin de permettre une évaluation appropriée des dangers et des risques. Compte tenu de ces incertitudes, le groupe de travail de l’EFSA a proposé d’abaisser la dose journalière admissible (DJA) et la dose aiguë de référence (DARf) de 0,025 à 0,005 mg/kg de poids corporel (par jour). Une définition révisée des résidus pour l’évaluation des risques a été proposée pour les cultures feuillues et fruitières comme étant la somme de l’acétami-pride et du N-desméthyl-acétamipride (IM-2- 1), exprimée en acétamipride.
En ce qui concerne les légumineuses/oléagineux, les plantes racines et les céréales, les nouvelles données reçues n’ont pas indiqué la nécessité de modifier la définition existante des résidus pour l’évaluation des risques, qui reste donc l’acétamipride parent.[…]»