Entre un pétrole qui revient à son niveau d’avant la guerre en Ukraine et l’explosion des prix du gaz en Europe, le marché du sucre est tiraillé par les cours de l’énergie. Si le marché mondial pourrait amorcer la fin d’un cycle déficitaire, les prévisions de marché en Europe reste bonnes sur le court terme. Mais le coût de la transformation du gaz rabat les cartes : à chaque fois que le gaz prend 10 €/MWh, la betterave est pénalisée de près de 1,5 €/t. Les politiques d’achat de gaz des sucreries seront donc fondamentales dans la possibilité de valoriser les betteraves prochainement récoltées : compte tenu des prévisions de marché, on devrait néanmoins atteindre les 35 €/t si le gaz a été payé sous les 100 €/MWh....