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Le 4 octobre, le Sénat et l’Assemblée nationale réunis en Commission Mixte Paritaire, sont parvenus à s’entendre sur la Proposition de Loi visant à protéger la rémunération des agriculteurs, portée par le Député Grégory Besson-Moreau (dite également EGA-2).
Cette loi vise à ce que le prix de vente des produits alimentaires, tout au long de la chaine alimentaire et jusqu’à la grande distribution, varie en fonction d’indicateurs de coûts de production et de prix de marché qui soient représentatifs des matières premières agricoles concernées.
On se souvient que la filière betterave avait été exclue de la loi EGA-1. Ce ne sera pas le cas ici : la filière sucre est concernée. En effet, grâce à la mobilisation du Sénateur Pierre Cuypers, notre interprofession (AIBS) devra diffuser des indicateurs de prix de marché.
Depuis la fin des quotas, la commercialisation du sucre a montré ses limites avec des prix fixés à bas niveaux pendant plusieurs années. En conséquence, alors que la filière européenne est déficitaire depuis 2019, elle parvient moins bien à faire passer les hausses de prix que le sucre d’importation – un comble !
Il faut dire l’absence de marché à terme du sucre européen ou de tout autre proxy n’aide pas ! Il est maintenant de la responsabilité de l’AIBS c’est à dire des betteraviers et des sucriers du premier pays européen producteur de sucre de betteraves de mettre en avant les indicateurs de marché de référence. Pour qu’enfin nos pratiques contractuelles du début à la fin de filière soient adaptées à notre cadre libéralisé d’économie de marché.
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