Ces dernières semaines, dans la perspective des déclarations PAC, plusieurs services de l’administration en régions (Ile-de-France, Hauts-de-France, etc.) ont communiqué de manière trop restrictive sur les intercultures autorisées en 2022 après betteraves traitées avec des néonicotinoïdes en 2021. Ces communications indiquaient que seules les cultures mentionnées à l’annexe 2 de l’arrêté de dérogation étaient autorisées, écartant de fait la possibilité d’implanter de la moutarde tardive, des féveroles, de la vesce, de la phacélie et du radis notamment.
Une telle approche aurait conduit à limiter les possibilités d’implantation, essentiellement à des graminées, avec des inconvénients majeurs en termes de captage d’azote, d’impact agronomique (appauvrissement des rotations), de gestion sanitaire et de surcoût économique induit par le prix des semences de certaines espèces.
Mais surtout, aucune disposition juridique ne justifiait ces restrictions : l’annexe 1 de l’arrêté de dérogation (versions de 2021 et de 2022) précise de manière très claire qu’il faut « Limiter l’implantation des cultures intermédiaires après la culture suivante à des cultures peu attractives pour les abeilles et les autres pollinisateurs conformément à l’annexe 2, ou éviter les floraisons, ou recourir à une destruction avant floraison. »...
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