La loi EGA-2 promulguée, et ses décrets d’application désormais publiés, le secteur sucrier peut maintenant s’emparer de ce nouvel outil à disposition de la filière.
Avec la fin des quotas sucriers, il y a eu peu de modification dans le mode de commercialisation du sucre en France. Résultat : 3 ans de prix du sucre sous le seuil de référence, des prix de betteraves au tapis et un transfert de plusieurs centaines de millions d’euros vers l’aval.
Pour la campagne en cours, les contrats de vente de sucre ont encore été majoritairement négociés avant l’été à un prix fixe qui devrait durer toute la campagne. Depuis lors, les cours mondiaux du sucre, et le cours du spot sur le territoire européen, ont pourtant gagné 20 % (sortie usine, on dépasse aujourd’hui les 530 €) – mais ces contrats ne peuvent pas, dans leur majorité, être modifiés sans relancer des négociations. Quelques exceptions sont à noter, comme les contrats indexés sur le marché à terme mondial du sucre, mais ils sont très minoritaires, et leur indexation ne satisfait pas pleinement les contractants : le marché à terme n’est pas directement représentatif du sucre sur l’Union européenne. Cette situation explique pour partie pourquoi le rebond sur les niveaux d’acompte betterave ont été moins élevés que ce que certains attendaient....
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16/12/24
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