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La manifestation du 8 février à Paris, sur l’esplanade des Invalides, a été exceptionnelle. Vous avez été très nombreux à vous mobiliser pour ce temps fort de notre agriculture française. Cette opération de grande ampleur a rassemblé 4 000 personnes, autour de 622 tracteurs et une arracheuse à betteraves. Je vous remercie sincèrement d’avoir répondu présents, en nombre. Je salue aussi la parfaite organisation de la FNSEA et des JA Grand Bassin Parisien.
Plus de 100 parlementaires, députés et sénateurs ainsi que des personnalités politiques sont venus soutenir l’opération et dialoguer avec les agriculteurs. Qu’ils soient remerciés de leur soutien et de leur écoute. Nous tenons aussi à saluer la présence des groupes sucriers Cristal Union, Lesaffre frères et Ouvré et fils, ainsi que celle de plusieurs représentants des ETA.
De très nombreux médias nationaux et régionaux ont largement couvert cet événement en direct, suivi les convois des tracteurs dès les départs en régions et accompagné le déroulement heure par heure. Plusieurs betteraviers ont pu s’exprimer et expliquer les raisons de cette mobilisation. Il y a eu plus de 500 retombées médiatiques sur la seule journée du 8 février, permettant, au-delà de la betterave, de sensibiliser largement sur la nécessaire préservation de nos moyens de production et la multiplication des distorsions de concurrence qui minent l’agriculture française.
Cette manifestation a aussi permis de maintenir la pression sur le gouvernement et le ministre de l’Agriculture pour accélérer la finalisation du plan d’accompagnement de la filière, annoncé à la suite de la décision de la CJUE du 19 janvier. Il faut en effet traduire les paroles en actes. Pour cela, il importe que les modalités concrètes de la compensation financière intégrale des pertes jaunisse (sans franchise, ni plafonnement) soient établies et que le financement en soit garanti.
Le 9 février, une nouvelle réunion s’est tenue entre les représentants de la filière et le Ministre. Les principales mesures du plan d’accompagnement du gouvernement y ont été présentées. Elles vont clairement dans le bon sens. Pour autant, des éléments techniques importants de ce plan, en particulier du volet compensation financière, restent à définir.
Des réponses concrètes doivent encore être apportées dans les prochains jours afin de donner aux planteurs la visibilité dont ils ont besoin pour les semis 2023. Entre le bouclage de ce numéro et le moment où vous lisez ces mots, d’autres négociations ont déjà eu lieu, je vous tiendrai informés.
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