Lors de sa réunion du 18 janvier 2024, le Conseil d’administration de la CGB a réélu, à l’unanimité, Franck Sander à la présidence de la Confédération Générale des planteurs de Betteraves (CGB). Cela traduit la pleine confiance des administrateurs dans l’action du Bureau et du Président, dans une période de reprise pour la filière betteravière.
Le Conseil d’administration a également élu le Bureau de la CGB, composé des membres suivants :
Vice-Présidents : Guillaume GANDON (Aisne) et Alexandre PELE (Centre Val-de-Loire)
Secrétaire général : Jean-Philippe GARNOT (Ile-de-France)
Secrétaire Général adjoint : Fabien HAMOT (Somme)
Trésorier : Bertrand LANGUILLAT (Aube)
Membres : Cyril COGNIARD (Ardennes)
Reynald FREGER (Seine-Maritime)
Vincent GOBILLARD (Marne)
Alexis HACHE (Oise)
Alexandre QUILLET – Président de l’ITB (Eure)
Didier RENOUX (Yonne)
Guillaume WULLENS (Nord Pas-de-Calais).
Alors que Franck SANDER s’engage pour un sixième mandat à la présidence de la CGB, il a assuré le Conseil d’administration de sa détermination pour conduire au mieux les intérêts de la filière betteravière et de ses planteurs. Alors que la filière poursuit son redressement au niveau économique, après plusieurs années de crises successives, la prudence reste de mise compte-tenu des nombreuses incertitudes auxquelles les agriculteurs font face.
Une récolte moyenne et des coûts de production en forte augmentation : la récolte 2023 a permis de renouer avec un rendement plus conforme à la moyenne de ces dernières années, en dépit des nombreux épisodes pluvieux. Elle a aussi été marquée par une forte hausse des coûts de production betteraviers (+35% par rapport à 2020), sur les postes énergie et engrais en particulier, conséquence de la guerre en Ukraine.
Des risques sanitaires accrus : la forte pression sur les moyens de production exaspère les betteraviers qui redoutent la multiplication d’impasses techniques. A titre d’exemple, la jaunisse reste une menace pour toute la filière car aucune alternative efficace aux néonicotinoïdes n’est disponible pour les prochains semis. Les planteurs placent leurs espoirs dans la prolongation du Plan National de Recherche et d’Innovation (PNRI), qui va mettre l’accent sur les alternatives les plus prometteuses.
La volatilité des marchés et la menace du sucre ukrainien : après avoir côtoyé des niveaux historiquement élevés jusqu’à l’automne, le marché du sucre est à nouveau touché par des turbulences. Les importations massives dans l’Union européenne de sucre en provenance d’Ukraine pourraient dépasser les 700 000 tonnes et déstabilisent déjà le marché européen. Il est urgent que des mesures soient prises pour limiter ces volumes et aider les Ukrainiens à exporter vers leurs marchés historiques, pour ne pas les laisser à la Russie.
A l’issue de son élection, Franck Sander a déclaré « Nous traversons une période de fortes incertitudes, notamment avec la volatilité des marchés et la forte pression mise sur les moyens de production. Mais ce n’est pas une fatalité : la puissance publique, tant au niveau français qu’européen, doit soutenir notre filière en veillant à préserver nos moyens de production, en oeuvrant pour baisser nos coûts de production trop élevés et en régulant davantage le marché européen du sucre afin qu’il demeure rémunérateur. Il est primordial que la France et l’Europe remettent leur agriculture et leur souveraineté alimentaire au coeur des enjeux économiques. Avec les JA et la FNSEA, ainsi que les autres associations spécialisées des Grandes cultures, la CGB continuera à porter ce message et la voix des agriculteurs ».