Paris, le 27 août 2021 – Les derniers prélèvements de betteraves réalisés par la CGB révèlent une quantité de sucre inférieure de 8 % en moyenne par rapport à la moyenne 2015-2019 sur l’ensemble de la France betteravière. Cette situation contraste avec la présence d’un bouquet foliaire nettement plus important que la normale.
Malgré des températures et des précipitations globalement favorables aux betteraves, l’important déficit d’ensoleillement n’a pas permis un développement optimal de la racine et de la concentration en sucre jusqu’à présent. Le manque de soleil a été d’environ 36 % en juillet et 34 % en août soit un déficit de 10 jours de soleil !
Ajoutons que la présence de cercosporiose sur une large partie du territoire, les dégâts liés au gel, les quelques situations de jaunisse dans le sud de Paris ou encore les problèmes sanitaires ont limité le développement des betteraves.
Selon Franck Sander, Président de la CGB, « si le sucre n’est pas encore là, l’usine à « photosynthèse » est en place pour permettre la poursuite de la croissance du pivot et la concentration en sucre. Mais nous avons encore besoin de soleil et donc que les débuts de campagne soient les plus tardifs possibles pour permettre l’expression de ce potentiel agronomique. C’est capital pour les betteraviers, c’est également capital pour la filière dans son ensemble alors que les prix du sucre connaissent une dynamique très positive. »